Ecrivain belge né à Bruxelles en 1903, René Baert fut critique d’art pour le journal rexiste Le Pays Réel. Assassiné par l’armée belge en Allemagne, dans le Hanovre en 1945, son œuvre demeure totalement méconnue et pourtant…

Dans cet essai initialement paru en 1944 aux éditions La Roue solaire, René Baert nous invite à renouer avec un type d’homme idéal que la révolution nationale-socialiste appelait de ses vœux au prisme de l’Europe nouvelle.

Rappelant le rôle décisif de l’artiste au sein de toute communauté humaine véritable, faisant largement appel à des grandes figures telles que Drieu la Rochelle, Alphonse de Châteaubriant, Jacques Chardonne ou encore Nietzsche et Ernst Jünger, l’auteur nous guide vers un retour à l’ordre, une vie plus équitable, à cette joie plus humaine.

Bien connu pour sa compassion et son incorruptibilité, Rosenberg était un autodidacte, doté de connaissances exceptionnelles. Au moment où il écrit « Le mythe du XXe siècle »), ses convictions s’étaient cristallisées en une nouvelle synthèse de l’histoire, de la philosophie, de la nature et de la culture remettant fondamentalement en question les institutions politiques et religieuses. La philosophie révolutionnaire du Mythe est sans doute la raison pour laquelle il a été condamné et exécuté. C’est peut-être encore aujourd’hui l’idée la plus dangereuse au monde. Mais dangereuse pour qui et pourquoi ? Pourquoi l’étude directe de la philosophie de Rosenberg est-elle si rare et apparemment découragée même chez les historiens professionnels et les politologues ?

Douce et vulnérable, subtile et poétique, mais forte de volonté et d’esprit, Daria Douguine, était sur le fil du rasoir de la guerre des esprits, à la « frontière » intellectuelle, comme elle aimait à le dire, au milieu des affrontements de paradigmes et des duels d’idées, au cœur du choc conceptuel mondial des civilisations. Il s’est avéré que ces batailles ne sont plus seulement intellectuelles, mais terroristes, criminelles, viles et diaboliques, du moins du côté de l’ennemi. Cela signifie que la civilisation alternative à laquelle nous sommes confrontés a épuisé ses ressources intellectuelles, a dégénéré dans sa substance et est devenue un pôle hostile qui proclame cyniquement la loi sanglante de la meute animale libérale : « L’homme est un loup pour l’homme ».

Le patronyme Dior est connu de tous. Certes, dans cette famille d’origine normande, Christian Dior a plus frappé les esprits que sa nièce, Françoise, à qui cette biographie est consacrée. Fille d’un essayiste socialiste rédacteur du Crapouillot d’avant-guerre, elle traversa le siècle dernier comme une aventurière nationale-socialiste puisque mariée, en 1963, à Colin Jordan, leader nazi britannique.

Mais au-delà de cette (très) fugace union, elle fut comtesse à 23 ans, mère de famille dénuée de sentiments, scénariste de film, proche des mouvements conservateurs (membre du RPR de Jacques Chirac), amatrice de soirées mondaines. Sa liberté, tant en matière politique que de vie intime, peut, à juste titre, choquer le lecteur qui s’attendrait à une femme d’ordre.

Dossier intégralement consacré à la vie physique et spirituelle de Julius Evola, Feu Secret propose un recueil de documents, parfois inédits, tantôt introuvables, retraçant le parcours d’un penseur ayant embrassé la peinture, la philosophie, l’étude des religions et l’analyse politique.

Les lecteurs pourront trouver de nombreuses correspondances présentées ici pour la première fois au public – notamment les lettres que le philosophe romain a échangées avec Ernst Jünger et fait parvenir à Massimo Scaligero –, ainsi que des essais et des entretiens réalisés sur le vif, à une époque où la stature intellectuelle d’Evola tendait à se renforcer auprès d’un lectorat européen soucieux d’obtenir auprès de lui un semble d’orientations et d’éclaircissements existentiels.

Les textes de cette anthologie ont été sélectionnés en collaboration avec Alexandre Douguine, à partir de nombreuses sources différentes pour donner une vision d’ensemble du néo-eurasisme tel qu’il est diffusé par le Mouvement eurasiste international en Russie et dans le monde aujourd’hui.

L’eurasisme est avant tout une philosophie, et comme toute vraie philosophie celle-ci contient implicitement une perspective politique, une approche de l’histoire et la possibilité d’être transformée en une idéologie.

C’est cette philosophie et sa perspective politique que l’ouvrage Mission eurasienne vous convie à découvrir.

Attention : la modification des tarifs postaux français du 1 juillet 2025 ne nous permet plus de livrer hors de l’UE.

Les Idées à l’endroit est un livre de circonstance. Un livre publié pour répondre à une demande créée par l’événement, en l’occurrence la grande campagne de presse autour de la « Nouvelle Droite » qui s’est déroulée durant l’été 1979.

Dans pareil contexte, il fut nécessaire de publier un livre présentant au public les idées de la ND avec précision et objectivité, ou du moins de permettre à ceux qui entendaient dire tout et n’importe quoi sur la ND de juger sur pièce.

Pour ce faire, Alain de Benoist réunit, en toute hâte, une vingtaine de textes qu’il considérait comme représentatifs de ce qu’il avait écrit jusque-là. Le titre du livre, , lui fut suggéré par Louis Pauwels.

Présentant l’œuvre de Georges Vacher de Lapouge, Pierre-André Taguieff n’hésite pas à écrire  : « Pourquoi ne pas le dire d’emblée ? Georges Vacher de Lapouge n’a rien pour plaire au lecteur français contemporain. Il a même tout pour déplaire à tous. »

Et notre homme de développer : Georges Vacher de Lapouge (1854-1936) fut socialiste, anti-démocrate, anti-égalitariste, racialiste, raciste, eugéniste, héréditariste et sélectionniste et « prophète de la décadence fatale et finale ».

En voici bien beaucoup pour un seul homme. En voici assez pour lire un auteur qu’Europe Action classait, en 1963, parmi les neufs « précurseurs » du nationalisme comme elle l’entendait.

Jörg Lanz von Liebenfels (1874-1954) moine cistercien défroqué, fondateur de l’Ordre du nouveau Temple, directeur de la revue Ostara (qui connut un grand succès dans les années 1920 et qu’Adolf Hitler aurait lu), fut un théoricien völkisch aussi original que marginal.

Dans son maître ouvrage La Théozoologie ou la science de l’homme-singe de Sodome et de l’électron-divin, il développe tout d’abord un étrange racisme expliquant l’involution du monde par un métissage continuel entre les humains et des anthropoïdes. Mais il ne s’arrête pas là. S’appuyant sur les travaux d’universitaires renommés de l’époque, il avance l’idée que le Christ était doué de super-pouvoirs à la fois électriques et atomiques.

Durant l’été 1908, révolté par les Draveil et Vigneux où la troupe tira sur des ouvriers en grève, Charles Maurras écrivit ce texte où il montre l’incapacité de la bourgeoisie à comprendre la « question ouvrière ».

Cette brochure est un témoignage important du « nationalisme de gauche » de la première Action française.

Le texte de cette brochure est constitué d’un entretien donné par Otto Strasser, en avril 1940, au bulletin de l’Association France-Japon. Il y développe ses craintes et ses espoirs au moment où l’Europe entière bascule dans la guerre.