Là-bas chante la forêt -...
Cet intemporel et délicieux roman norvégien appartient à la tradition du réalisme scandinave. Il est aussi, et d’un même élan, un hymne romantique empreint d’amour, de mesure et de pudeur, entonné en honneur à la Norvège des forêts, des montagnes et des espaces sauvages. Ce roman à la veine profondément enracinée rend un vibrant hommage au climat, aux luminosités, aux paysages et aux hommes de terroir du Pays-aux-cinquante-mille-îles.
Mishima, voyages à la...
Le 25 novembre 1970, Yukio Mishima, l'écrivain le plus célèbre du Japon, s'est éventré avant d'être décapité avec son propre sabre. Ce suicide anachronique a été différemment interprété : un acte héroïque désespéré ; une oeuvre d'art ; une protestation politique ; le geste d'un fou. Où se trouve la vérité ? Et qu'est devenu le sabre de Mishima ? Trois décennies plus tard, Christopher Ross s'installe au Japon et se met à la recherche de ceux qui pourraient apporter des réponses à ces questions. Forgerons de sabres, critiques littéraires, sabreurs et kendôka, amis et biographes, et même la personne qui a enseigné à Mishima l'art du seppuku sont longuement interviewés.
Nouvelle Ecole no70 - J. R....
Un Nouvelle École appelé à faire date : Tolkien, sa vie, son œuvre, son imaginaire. La plupart des écrivains ont laissé une œuvre derrière eux, J. R. R. Tolkien a fait mieux : du Silmarillon au Seigneur des anneaux, il a créé un monde, le monde de la « féérie » (faërie).
Un appel aux armes - Yukio...
Ce texte intitulé Un appel aux armes, fut laissé sur place quand Mishima commit son seppuku dans le bureau du général de la division de l’Est de la Force terrestre d’auto-défense du Japon à la base militaire d’Ichigaya, à Tokyo, le 25 novembre 1970. Le discours de Mishima aux soldats juste avant son suicide fut largement basé sur ce script avec de légères variations.
Cette brochure est la première traduction française de ce discours historique et dramatique.
Mishima - Bernard Marillier
« Ce "Qui suis je ?" Mishima entend sortir des ornières du culturellement correct. Il étudie, dans sa "double voie", celui qui se voulait de l'"autre race" - la race solaire opposée à la race lunaire. Il retrace son parcours existentiel, littéraire et métapolitique ; de la naissance au sacrifice exemplaire. En 1970, témoignant qu'il fut, selon ses propres équations, un rebelle total à la vision moderne du monde, Yukio Mishima se donnait la mort selon l'ancien rite samuraï du seppuku. Le geste souverain du plus grand écrivain de la littérature nippone d'après-guerre a beaucoup contribué à le faire connaître hors de son pays, tout en suscitant de multiples et contradictoires interprétations. »
Tuons le clair de lune !! -...
« Nous voulons glorifier la guerre – seule hygiène du monde –, le militarisme, le patriotisme, le geste destructeur des anarchistes, les belles Idées qui tuent, et le mépris de la femme.
Nous voulons démolir les musées, les bibliothèques, combattre le moralisme, le féminisme et toutes les lâchetés opportunistes et utilitaires. »
Harry Potter et l'Ordre des...
Sous le nom de Harry Potter est désignée une opération de grande envergure présentée comme un divertissement pour la jeunesse : sept livres édités depuis 1997 et mondialement diffusés, et cinq films. Sous couvert de fiction, il s’agit en fait d’initier les jeunes à l’occultisme et à cette forme particulière d’occultisme qu’est la magie.
La race à venir... - Edward...
"La Race à venir" est-il un livre dangereux ? C'est du moins ce qu'affirment Louis Pauwels et Jacques Bergier qui, dans le célébrissime "Le Matin des magiciens", soutiennent que son auteur Edward Bulwer-Lytton « inspirât en Allemagne un groupe mystique pré-nazi, la 'Loge lumineuse' ou 'Société du vril' Dans des livres comme "La Race à venir", il entendait mettre l'accent sur des réalités du monde spirituel, et plus spécialement du monde infernal. Il se considérait comme un initié. […] Il exprimait la certitude qu'il existe des êtres doués de pouvoirs surhumains. Ces êtres nous supplanteront et ils conduiront les élus de la race humaine vers une formidable mutation."
Cette mise en garde est-elle justifiée ?
Orwell - Thomas Renaud
> Socialiste authentique, il n’hésita pas à rompre avec la gauche officielle de son temps, aveuglée par sa fascination stalinienne. Son souci de la vie digne lui rendait tout aussi suspect un progressisme hors-sol, et il n’hésita pas à se définir lui-même comme un anarchiste tory. Des tranchées de Catalogne jusqu’aux bombardements de la capitale anglaise, il ne renonça jamais à prendre parti dans un monde en décomposition.
> Orwell fut surtout un contempteur acharné du totalitarisme. Ses deux plus grands succès, 1984 et La Ferme des animaux, sont là pour en témoigner. La tentation totalitaire était la grande question du siècle der- nier, mais elle perdure dans le nôtre, considérablement amplifiée par le pouvoir immense qu’offre l’emprise numérique aux mains des tyrans de notre époque.
Tolkien, l'Europe et la...
De Tolkien, chacun connaît cet immense chantier mythologique qu’est Le Seigneur des anneaux. Ce que l’on ignore davantage, c’est que la matière utilisée dans cette saga est elle-même puisée dans le vaste fonds des mythologies européennes. Tolkien, philologue de grand renom à l’université d’Oxford, réinterprète, dans ses fresques romanesques, l’Iliade et Beowulf, les Eddas et le Kalevala — ce qui fait de son oeuvre une grande symphonie européenne. C’est ce riche soubassement mythologique qu’Armand Berger met en lumière, tout autant que la personnalité chatoyante de l’auteur du Hobbit.
Armand Berger est germaniste, et a coordonné le numéro de Nouvelle École consacré à Tolkien (2021). Il a rédigé plusieurs notices pour La Bibliothèque littéraire du jeune Européen (Le Rocher, 2021).
1984 - George Orwell
Londres en 1984, le monde depuis les grandes guerres nucléaires des années 1950, est divisé en trois grands « blocs » : l’Océania, l’Eurasia et l’Estasia, en perpétuelle guerre les uns contre les autres et dirigés par différents régimes totalitaires : « l’Angsoc » pour l’Océania, le « néo-bolchévisme » pour l’Eurasia et le « Culte de la Mort » pour l’Estasia. Trois partis prétendant défendre le bas de la pyramide sociale. À côté de ces trois blocs subsiste le « Quart-monde » : territoire non-aligné et démuni, mais convoité par les trois blocs en guerre pour son contrôle total.