L'empire qui viendra - Jean...
Jean Thiriart (1922-1992) fut, au XXe siècle, le principal théoricien de l’Europe-Nation ainsi annoncée dès le début des années 1960 dans Le Manifeste à la nation européenne : « Notre devoir est d’édifier une grande patrie : l’Europe unie, puissante, communautaire. Nous voulons une Europe résolument unitaire. L’Europe fédérale ou l’Europe des patries sont des conceptions qui cachent le manque de sincérité et la sénilité de ceux qui les défendent. Nous refusons l’Europe théorique. Nous refusons l’Europe juridique. Nous condamnons l’Europe de Strasbourg pour crime de trahison. L’Europe sera une nation ou elle ne sera pas indépendante. À cette Europe juridique que nous refusons, nous opposons l’Europe légitime, l’Europe des peuples, notre Europe. Nous sommes la nation européenne ».
Européen d'abord -...
Beaucoup de Français ne se sentent plus en France à Saint-Denis, Mantes-la-Jolie ou Marseille. Ils sont devenus étrangers chez eux et préfèrent l’ambiance de Prague, Budapest ou Lisbonne. Finalement ils se sentent Européens d’abord ! Européens de langue française.
En novlangue, Français est devenu une simple notion juridique (la nationalité) et statistique. Un concept vidé de tout contenu historique et culturel. Européen renvoie, lui, à un contenu fort et charnel, un contenu spirituel et civilisationnel.
La civilisation européenne est à nulle autre pareille : c’est la civilisation des libertés et de l’incarnation, la civilisation qui respecte la femme et voit du divin dans la nature, la civilisation des grandes découvertes.
Instructions pour une prise...
Une théorie du coup d’Etat datant de 1868 par un homme qui inspira tant Lénine que Mussolini.
L'Ennemi de l'Europe -...
L’Ennemi de l’Europe fut rédigé en 1948. Il était destiné à être la troisième partie d’Imperium, l’œuvre maîtresse de Francis Parker Yockey.
À le lire, on se rend compte que Yockey fut un visionnaire. Il avait prévu l’effondrement intérieur du communisme et le retour de la vraie Russie. Il avait compris que la domination américaine était infiniment plus dangereuse pour l’Europe que la dictature soviétique. Il avait perçu encore que le temps de l’« Amérique blanche » était passé.
De plus, l’appel de Yockey en faveur de l’unité organique européenne est plus actuel que jamais. Dans un monde globalisé où seuls compteront les grands ensembles civilisationnels d’au moins trois cents millions d’habitants, les États isolés apparaissent de plus en plus comme un vestige du passé.
Paris bas-ventre - Richard...
L’heure est à l’homme nouveau, cosmopolite, conforme, ce million d’âmes mondialisées qui transitent entre une banlieue de plus en plus lointaine et un travail de plus en plus désincarné.
« Adieu le Paris de Piaf. Adieu le Paris des poètes et des accordéonistes. Adieu la rime sonore de Verhaeren qui, au siècle dernier, décrivait déjà la modernité terrifiante des villes tentaculaires. »
Le peuple de Paris ? Il y a longtemps qu’il n’existe plus, qu’il est devenu méconnaissable. Paris elle-même est devenue un musée, et un égout à ciel ouvert. Oubliés Balzac, Hugo, Zola : au lieu du « ventre de Paris », en voici le bas-ventre : le RER et son quotidien million d’usagers.
Homo americanus - Tomislav...
Rejeton de l’ère postmoderne
« Ayant vécu sous le communisme et possédant une connaissance directe du fonctionnement de la terreur d’État, Tomislav Sunic se trouve dans une position unique pour décrire le glissement actuel de l’Amérique vers ce qu’il qualifie à juste titre de “totalitarisme mou”. Ce régime se maintient moins par la force brutale que par une campagne incessante, extrêmement sophistiquée et prodigieusement efficace qui vise à contenir l’activité politique et culturelle dans des limites très étroites. Les dissidents ne sont pas jetés en prison ou frappés à l’aide de matraques, mais sont tranquillement ignorés et marginalisés » (extrait de l’avant-propos de K. MacDonald).
Au sommaire : Américanisme et antiaméricanisme. — Homo sovieticus et Homo americanus.
La France n'a pas dit son...
2006-2020, invariablement la longue agonie de la France se poursuit…
Si toute chronique à ses limites, celle d’Éric Zemmour nous montre, qu’au-delà du « suicide », qui semble fort bien organisé, se perpétue le « destin » d’un pays souverain où ils sont nombreux ceux qui veulent que « la France demeure la France » !
« Dans la vie des nations comme dans la vie des individus, on passe par des phases d’abattement qui précèdent un redressement, par des phases de déclin qui annoncent une renaissance. J’ai moi-même connu ces moments de doute, de désespoir, où je ne voyais plus pour mon pays d’autre destin funeste que la décadence et la disparition tragique de la France.
J’avais mis au jour dans Le Suicide français la mécanique de l’idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l’abîme. »