

L’Église, et en particulier l’Église d’Antioche, a toujours eu à combattre toutes sortes d’erreurs enfantées par l’orgueil de la raison humaine ou par des systèmes produits par des hommes ambitieux ou dissolus. Le zèle de saint Jean Chrysostome n’a épargné aucun sectaire. Qu’ils soient hérétiques ariens, anoméens, sabelliens, marcionites, valentiniens, gnostiques, manichéens, macédoniens, juifs ou païens, le saint apôtre d’Antioche les combattait, tantôt directement dans des conférences publiques, des traités spéciaux ou dans l’exposition d’un chapitre de l’Écriture, tantôt indirectement à l’occasion d’un texte qu’il développa.