

Éditorial
L’écologie : la nature ou la «planète» ? Par Alain de Benoist
Agenda, actualités
L’entretien
Rencontre avec Patrick J. Deneen : la fin du libéralisme est en vue. Propos recueillis par Thomas Hennetier
Cartouches
10 Rire avec le pape, lutter avec les anarchistes russes Le regard d’Olivier François
13 Une fin du monde sans importance Par Xavier Eman
15 Cinéma : Lucio Fulci, poète du macabre Par Nicolas Gautier
17 Carnet géopolitique : Ces menaces qui servent si bien nos ennemis Par Hervé Juvin
19 Champs de bataille : une bataille peut en cacher une autre Par Laurent Schang
23 Les engeôleurs Par Bruno Lafourcade
28 Économie Par Guillaume Travers
30 Bestiaire : les chats savent aussi nous imiter Par Yves Christen
La puissance d'aimantation d'internet ne doit rien au hasard. Celle-ci est due en partie à l'exploitation rationnelle des découvertes opérées sur le conditionnement animal depuis le deuxième tiers du XIXe siècle. Ces études ont permis à l'ingénierie sociale de divertir radicalement notre attention de ce pour quoi elle était initialement programmée afin de l'orienter vers la consommation de produits ou d'idées fabriqués.
Que nous le désirions ou non, l'internet global prospère sur la reductio ad bestiam de l'espèce humaine. Aussi serons-nous traités avec autant d'égards que le chien de Pavlov, le rat de John Watson ou le pigeon de Frédéric Skinner.
Dans ce texte, paru en Italie en 1936, complément de Révolte contre le monde moderne, l'auteur analyse précisément la problématique hébraïque dans une perspective traditionnelle, y développant son argumentation sur trois aspects majeurs : spirituel et religieux, éthique et culturel, socio-économique et politique.
La France est couverte de ruines, ruines des choses, ruines des dogmes, ruines des institutions. Elles ne sont point l’œuvre d’un cataclysme unique et fortuit. Ce livre est la chronique du long glissement, des écroulements successifs qui ont accumulé ces énormes tas de décombres.
La France est gravement malade, de lésions profondes et purulentes. Ceux qui cherchent à les dissimuler, pour quelque raison que ce soit, sont des criminels.
Je ne veux pas voir déposer la France entre quatre planches. Si elle était condamnée, ce serait alors qu28 l’on pourrait la bercer, lui parler de mirages, lui cueillir des couronnes. Je me refuse, quant à moi, à croire qu’elle soit incurable. Mais pour la traiter et pour la sauver, il faut d’abord connaître les maux dont elle souffre.