L’agitation qui entoure l’échéance de l’élection présidentielle devrait être l’occasion pour tous les électeurs catholiques de se demander comment il se fait que la France, fille aînée de l’Eglise, ne compte aucun candidat catholique.
Certains répondront un peu trop facilement que c’est parce qu’un catholique n’a pas sa place dans un scrutin qui repose sur les principes républicains et donc francs-maçons. Il faut bien convenir que, contrairement à la république irlandaise qui a connu de belles heures authentiquement catholiques, notamment avec Eamon de Valera, la république française est, elle, née d’une démarche intrinsèquement anticatholique.