Paneurope et fascisme,...
Pour son plus grand malheur, l’œuvre de Richard Nikolaus von Coudenhove-Kalergi est tombée un jour entre les mains d’un front bas conspirationniste.
Celui-ci ne l’a naturellement pas comprise et, de là, est né le mythe du « Plan Kalergi » qu’une ribambelle d’imbéciles nous rabâchent ad nauseam en le liant parfois à d’autres complots tout aussi stupides mettant en cause les gnostiques, les juifs, les francs-maçons, etc.
Or, il n’existe pas de « Plan Kalergi » et le comte von Coudenhove-Kalergi ne fut qu’un révolutionnaire conservateur mineur.
Ce dossier, constitué autour de deux contributions de Julius Evola remettra les pendules à l’heure et rendra son honneur à un homme à la pensée aussi profondément aristocratique que méconnue.
Le Matin des magiciens -...
On définit généralement le fantastique comme une violation des lois naturelles, comme l’apparition de l’impossible. Pour nous, ce n’est pas cela du tout. Le fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, les conformismes. Nous pensons que c’est au cœur même de la réalité que l’intelligence, pour peu qu’elle soit suractivée, découvre le fantastique. Un fantastique qui n’invite pas à l’évasion, mais bien plutôt à une plus profonde adhésion. La science moderne nous apprend qu’il y a derrière du visible simple, de l’invisible compliqué.