Loin d’être un système « neutre », la démocratie est au contraire intrinsèquement perverse : elle ne peut servir le Bien commun que dans la mesure où ceux qui en usent ne le font que pour la subvertir, et l’annoncent ouvertement. On ne peut être de droite, de vraie droite, de droite radicale, et consentir à jouer la carte démocratique, que si l’on commence par dénoncer les vices qui sont consubstantiels à toute démocratie. On ne peut efficacement enrayer, par le mode d’action démocratique, les effets pervers de la démocratie, ou faire jouer la démocratie contre elle-même, que si l’on commence par se proposer, explicitement, de la détruire.

Au sommaire du numéro 99 disponible d’ici quelques jours :

EDITORIAL Voila le Printemps (Jean Ernice ) 

FIGURE
ENTRETIEN AVEC RODOLPHE CART: Le grand retour de Sorel

ENTRETIEN AVEC PIERRE DE BRAGUE : Pour un socialisme héroïque 

SOCIAL
ANTIRACISME: DERNIER CATALYSEUR SYNDICAL FACE À UNE IMPUISSANCE GÉNÉRALISÉE… par Jean Ernice

L’APPEL DE LA TERRE
PREMIER JET

DOSSIER
LES RELATIONS HOMMES/FEMMES par Holy Mans

SEXUALITÉ : DE LA TRADITION À LA POST-MODERNITÉ Par Pierre-Yves Le Noble

PHILOSOPHIE
RENÉ DESCARTES : HISTOIRE DU COGITO par Camille Mordelynch

CULTURE
ENTRETIEN AVEC MARC LAUDELOUP : CÉLINE ET LES FEMMES 

AUCUN AMOUR N’EST JAMAIS PERDU : CÉLINE ET ELISABETH CRAIG  par Louis Alexandre 

LAUTRÉAMONT : CAVALIER DE L’APOCALYPSE par Jules Vérin

JUSQU’OÙ IRONT-ILS dans l’abjection, l’indécence et le blasphème ? Ils n’ont manifestement aucune limite. Et ils savent parfaitement ce qu’ils font.