

« Seule édition conforme au texte intégral ».
Préface de Philippe d'Hugues.
376 p.
Ed. Les Sept couleurs, 2023.
4e de couverture :
« Heureux lecteur, qui va lire le trente-deuxième et dernier ouvrage publié de Robert Brasillach. Avouons qu’il nous manquait bien.
Avec ces Lettres à une provinciale –quoiqu’elles eussent été adressées à une Angèle imaginaire au fil des années 1936-1940, dans les colonnes de Je suis partout–, il est proposé un véritable ouvrage, construit, homogène, avec unité d’action et de personnages.
Ces textes sont comme un tourbillon qui nous entraîne dans l’univers de Brasillach. C’est la vie même qui court dans ces lignes, avec toute la fougue de la jeunesse (l’auteur n’a pas trente ans!), ses enthousiasmes, ses excès, ses tendresses. »
Ulcérés par cette évolution dangereuse et mercantile, plusieurs centaines de Savoyards, décident de former une république réunissant la Savoie, le Val d’Aoste et le Valais, autour du Mont-Blanc, centre géographique, ethnique et culturel.
Me voici arrivé presque au bout de ma course humaine. J’ai à peu près tout senti. Tout connu. Et surtout tout souffert.
J’ai vu, ébloui, s’élever les grands feux d’or de ma jeunesse. Leur incendie illuminait mon pays. Les foules faisaient danser autour de moi les vagues étoilées de leurs milliers de visages. Leur ferveur, leurs remous ont existé.
Mais en fait vraiment ont-ils existé ? Tout cela ne fut-il pas un songe ? N’ai-je pas rêvé qu’à moins de trente ans un pays se disait mon nom et qu’à certains jours les plus lointains journaux de la planète le répétèrent ?
Replié dans mes tristesses d’exilé, j’arrive à ne plus croire à mon passé lui-même. Ai-je ou non vécu ces temps ? Connu ces passions ? Soulevé ces océans ? J’arpente mes terrasses. Je me penche sur mes roses.
Alphonse de Chateaubriant connut le succès et la disgrâce avec ce livre qui fut un grand succès de librairie à son époque. En nous livrant ses impressions sur l'Allemagne des années trente, il ne se doutait pas de la tempête qui allait se soulever contre lui.