Les Conséquences politiques...
Les Conséquences politiques de la paix est un ouvrage écrit en 1920 par Jacques Bainville, dans lequel est dénoncé le traité de Versailles de 1919 en ces termes célèbres :
- « Une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur, et trop dure pour ce qu’elle a de doux. »
Bainville, dans cette analyse majeure, y décrit le processus de déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l’annexion de l’Autriche par le Reich, la crise des Sudètes avec la Tchécoslovaquie et un pacte germano-russe contre la Pologne. Profondément anticommuniste et antiallemand (tout en vouant à ce peuple une certaine admiration), il eut une vision de l’avenir du XXe siècle qui a été dans une large mesure vérifiée avec la Seconde Guerre mondiale.
L'Empire de Bonaparte,...
Si l'Empire de Napoléon disparut en peu de temps, la matrice institutionnelle impériale conçue par Bonaparte survécut à sa mort. L'Empire fut en réalité le premier laboratoire industriel de la domination absolue : un monde au sein duquel la concentration de l'initiative créatrice au sommet ne laissait aux grands subordonnés que le rôle de pâles exécutants. Par la volonté de Bonaparte, l'Europe fut mise en fiches, qu'il s'agisse des acteurs clefs ou bien des ressources stratégiques. Un système d'information élaboré permettait de réactualiser ces données en permanences, assurant au général en chef une vision actualisée du paysage politique. Cet outil était propre à lui faciliter la domination militaire.
Marcher à cœur ouvert, de...
D'où vient cet appel qui, chaque année, invite Claire Colette à s'en aller sur les sentiers de France? Lors de sa première marche de Louvain-la-Neuve (Belgique) à Compostelle, elle a guéri de sa fibromyalgie. Depuis, elle éprouve le besoin de revenir périodiquement sur ces chemins qui donnent du sens à sa vie. C'est ainsi qu'elle a découvert la Via arverna (voie d'Auvergne), de Clermont-Ferrand à Rocamadour. Une voie méconnue vers Compostelle, d'autant plus éprouvante qu'elle l'a parcourue en automne. Elle y a vécu les caprices d'une météo rude: la pluie, le brouillard et les rafales de vent l'ont éprouvée. Mais elle a aussi savouré des moments de douceur, des paysages éblouissants, des rencontres chaleureuses.
Jacques Bainville -...
Après des études au lycée Henri IV, à la faculté de Droit de Paris et un passage à La Gazette de France, Jacques Bainville (1879-1936) devient, en 1908, le responsable de la rubrique de politique étrangère au quotidien l’Action française, qu’il détiendra jusqu’à sa mort.
En 1935, il est élu à l’Académie française. Journaliste et historien politique français, il était un grand spécialiste des affaires allemandes au début de ce siècle.
La justesse de ses analyses fit de sa chronique une des plus appréciées. Elle était lue avec attention même par les milieux républicains. La même autorité se manifeste dans son Histoire de France ; elle s’exprime dans des formules d’une grande simplicité mais de grande densité.
L'Esprit familial - Mgr...
« À la jeunesse appartient de reconstruire la société sur les ruines de la Révolution. La première préparation est d’étudier les conditions d’existence, de vie et de prospérité que réclame la société humaine. Une des conditions est de restaurer l’esprit familial. » Monseigneur Delassus
Cette réédition vous propose de découvrir, ou redécouvrir, le livre “L’esprit familial, dans la maison, la cité et dans l’état de Monseigneur Delassus, grand théologien français.
Cet ouvrage, publié initialement en 1910, traverse les siècles pour analyser l’état de la famille et commence par la plus fondamentale, la famille primaire, de création divine.
Napoléon et Dieu - Philippe...
« La question “Napoléon était-il chrétien ?” est un sujet qui peut difficilement être traité par un universitaire.
« Ce sujet paraît tranché et moi-même, ayant lu le général Bertrand, j’ai longtemps cru que Napoléon était mort théiste, muni des derniers sacrements pour complaire à l’opinion catholique, pour sacrifier à une religion nécessaire à la société et sans laquelle reprendrait inévitablement cette guerre de chacun contre tous, décrite par Thomas Hobbes. « La question “Napoléon était-il chrétien ?” est un sujet qui peut difficilement être traité par un universitaire. » Philippe BORNET