Lettres à une provinciale -...
« Seule édition conforme au texte intégral ».
Préface de Philippe d'Hugues.
376 p.
Ed. Les Sept couleurs, 2023.
4e de couverture :
« Heureux lecteur, qui va lire le trente-deuxième et dernier ouvrage publié de Robert Brasillach. Avouons qu’il nous manquait bien.
Avec ces Lettres à une provinciale –quoiqu’elles eussent été adressées à une Angèle imaginaire au fil des années 1936-1940, dans les colonnes de Je suis partout–, il est proposé un véritable ouvrage, construit, homogène, avec unité d’action et de personnages.
Ces textes sont comme un tourbillon qui nous entraîne dans l’univers de Brasillach. C’est la vie même qui court dans ces lignes, avec toute la fougue de la jeunesse (l’auteur n’a pas trente ans!), ses enthousiasmes, ses excès, ses tendresses. »
Polémistes français -...
Les Polémistes français depuis 1789
Avec son talent d’historien et la clarté de son style, Pierre Dominique évoque ici 37 polémistes français depuis la Révolution française, de Mirabeau à Céline. Beaucoup ont mal fini et payé au prix fort leur esprit et leur liberté, illustrant le célèbre mot d’André Chénier sur Charlotte Corday : « Seule tu fus un homme et vengeas les humains. »
Outre le combat politique mené, c’est aussi un inventaire de rosseries, comme quand Hugo exécutait proprement Napoléon III (« Napoléon le Petit ») : « Henry VIII assassinait mais n’escroquait pas. » Avec des bretteurs tels que Hugo, Barbey d’Aurevilly, Bloy, Clemenceau, Léon Daudet ou Céline, on se doute qu’à la fin de l’envoi, on touche ! « Avec un mot, on peut tuer un homme.
Les épis mûrs - Lucien Rebatet
Biographie imaginaire d'un musicien de génie en herbe par un romancier critique musical d'avant-garde.
La chanson de Roland
Version originale et traduction de Joseph Bédier
A travers l'épuration - Guy...
Dans ces pages truculentes, Guy Hanro donne à découvrir l’univers carcéral qu’ont connu Henri Béraud, Robert Brasillach et bien d’autres…
La prison! Un monde à part. Le greffier et la fouille. La cellule et ses murs décatis comme horizon indépassable. Le café du matin et la soupe du soir. Les lettres d’amour, écrites d’une main hésitante par l’épouse ou l’amante, relues cent fois. L’ennui qui étreint. La promenade dans la cour et les mots échangés au parloir. Le regard à travers les barreaux. Les moments d’espoir et les instants de peine. Les regrets et les remords. La solidarité des proscrits et des maudits. Les visites de l’avocat et les mots de l’aumônier. Les heures de prières pour ceux qui croient. Le dimanche et la messe. Le froid et l’humidité.
Anthologie de la poésie...
Sur les 30 000 prisonniers, détenus au printemps 1946, pour faits de collaboration, une trentaine, à peine, nous a légué, en tout, 8 recueils de poèmes analysés dans le présent essai. Ils constituent le fonds d’une poésie carcérale opiniâtrement ignorée des anthologies. Cette poésie pénitentiaire est née à Fresnes, plaque tournante de l’Épuration, avec Robert Brasillach, figure tutélaire des épurés qui versifièrent, eux aussi, et souvent clandestinement, leur détention dans les sinistres centrales.
Jean-Hérold Paquis, fusillé en octobre 1945, et Jean Mamy, exécuté en mars 1949, ont laissé, chacun, un recueil de poésies des plus pathétiques. D’autres épurés, condamnés aux travaux forcés, libérés en 1950, 1951, s’acquirent une grande notoriété.