Les épis mûrs - Lucien Rebatet
Biographie imaginaire d'un musicien de génie en herbe par un romancier critique musical d'avant-garde.
La chanson de Roland
Version originale et traduction de Joseph Bédier
A travers l'épuration - Guy...
Dans ces pages truculentes, Guy Hanro donne à découvrir l’univers carcéral qu’ont connu Henri Béraud, Robert Brasillach et bien d’autres…
La prison! Un monde à part. Le greffier et la fouille. La cellule et ses murs décatis comme horizon indépassable. Le café du matin et la soupe du soir. Les lettres d’amour, écrites d’une main hésitante par l’épouse ou l’amante, relues cent fois. L’ennui qui étreint. La promenade dans la cour et les mots échangés au parloir. Le regard à travers les barreaux. Les moments d’espoir et les instants de peine. Les regrets et les remords. La solidarité des proscrits et des maudits. Les visites de l’avocat et les mots de l’aumônier. Les heures de prières pour ceux qui croient. Le dimanche et la messe. Le froid et l’humidité.
Anthologie de la poésie...
Sur les 30 000 prisonniers, détenus au printemps 1946, pour faits de collaboration, une trentaine, à peine, nous a légué, en tout, 8 recueils de poèmes analysés dans le présent essai. Ils constituent le fonds d’une poésie carcérale opiniâtrement ignorée des anthologies. Cette poésie pénitentiaire est née à Fresnes, plaque tournante de l’Épuration, avec Robert Brasillach, figure tutélaire des épurés qui versifièrent, eux aussi, et souvent clandestinement, leur détention dans les sinistres centrales.
Jean-Hérold Paquis, fusillé en octobre 1945, et Jean Mamy, exécuté en mars 1949, ont laissé, chacun, un recueil de poésies des plus pathétiques. D’autres épurés, condamnés aux travaux forcés, libérés en 1950, 1951, s’acquirent une grande notoriété.
Livr'Arbitres no 43 -...
- Maurice Barrès.
- Quand la littérature s'invite à table
- Drieu La Rochelle, entre le rêve et l'action
- A-D-G
- Grand orale de rentrée (Naulleau, d'Estienne d'Orves, Sangars, Trottier)
- Alsace-Lorraine
Corneille - Robert Brasillach
Préface d’Alain Lanavère.
Note bibliographique.
Notice iconographique par David Gattegno.
Bien décidé à délivrer son Corneille de l’image conformiste dans laquelle des générations de professeurs ont confiné « notre Shakespeare », Robert Brasillach est parti à la recherche de « celui de nos poètes dont il est le plus difficile de deviner l’esprit et le cœur ». Les éléments biographiques dont on dispose sont assez minces, mais Brasillach y supplée, porté par une érudition heureuse, par l’instinct et par la sensibilité.
Notre Avant-Guerre - Robert...
Nouvelle édition avec de nombreuses notes et un index.« « Notre avant-guerre » n’a pas été l’avant-guerre de tous, je le sais bien. Elle a d’abord été celle d’un petit groupe d ‘amis, parfois éloignés du temps où ils vivaient, mais j’imagine qu’à travers les détails de leur existence individuelle, ils ont su conserver quelques biens assez communs. Ce ne sont pas ici des confidences que je fais, je n’en ai guère le goût : j’aime peut-être mieux parler de mes compagnons que de moi-même. Mais par la force des choses, ces compagnons ont traversé un univers et un temps qui furent à d’autres.
L'Homme à cheval - Pierre...
Jaime Torrijos était lieutenant dans le régiment de cavalerie d’Agreda, qui tenait alors garnison à Cochabamba. Il était admiré et aimé des officiers et des soldats parce qu’il y avait dans son corps une force et une audace extraordinaires. Il était aimé des femmes pour la même raison. Quand je le connus sa renommée commençait à se répandre hors du régiment et de la ville. Il en jouissait insoucieusement. J’étais guitariste et je m’attachai à Jaime qui me voulait dans ses orgies. Il manquait toujours d’argent à cause des cartes et de l’amour. J’étais joueur de guitare, mais j’avais été aussi séminariste ; quand je ne grattais pas ma guitare je lisais des livres de théologie. J’observais les hommes et les femmes de toute espèce et je voyais comme il était facile de les mener.
Tintin mon copain - Léon...
Cent quatre-vingts millions d’albums de Tintin circulent à travers le monde. Ils sont publiés en plus de quarante-cinq langues. Que ce soit à New York ou à Tokyo, des milliards de téléspectateurs se régalent en assistant aux émissions des séries inspirées par les chefs d’œuvre Tintinesques. Ces records triomphaux, toujours croissants, ne se discutent même plus.