

L'occultisme et l'ésotérisme liés au Troisième Reich firent une entrée fracassante en littératture en 1960, lorsque Louis Pauwels et Jacques Bergier publièrent Le Matin des magiciens. Suivirent de nombreux romans et des films, tant ce sujet nourrit de fantasmes et de fictions. Point de romanesque chez l'universitaire anglais Nicholas Goodrick-Clarke, à qui l'on doit déjà une étude sur le même thème titrée Soleil Noir, mais une rigueur d'historien qui offre une perspective claire et lucide des évènements. Il produit avec Les Racines occultes du nazisme une analyse des plus fouillées, argumentées et documentées sur la génèse, les croyances et le développement des mouvements occultes qui ont servi de socle à la folie la plus meurtrière de l'époque contemporaine.
Avant d’être arrêté et incarcéré à Édimbourg, Vincent Reynouard a eu le temps de terminer et d’éditer son dernier livre : « ORADOUR, le cri des victimes » (464 pages).
Ainsi, un quart de siècle après la parution de son livre sur le drame d’Oradour-sur-Glane, Vincent Reynouard en publie une seconde édition, largement actualisée, complétée et enrichie sur cette tragédie. De sa prison, Vincent Reynouard a confié, le 14 novembre dernier : « Cet ouvrage est l’œuvre de ma vie. »
En 2014, dans une brochure parue à l’occasion soixante-dixième anniversaire du drame d’Oradour, un historien accrédité écrivit: «Des maquis installent au fil des mois plusieurs camps dans les monts de Blond, à une quinzaine de kilomètres au nord du village [Oradour-sur-Glane].»
Le révisionnisme est une affaire de méthode et non une idéologie.
Il préconise, pour toute recherche, le retour au point de départ, l’examen suivi du réexamen, la relecture et la réécriture, l’évaluation suivie de la réévaluation, la réorientation, la révision, la refonte ; il est, en esprit, le contraire de l’idéologie. Il ne nie pas mais il vise à affir- mer avec plus d’exactitude. Les révisionnistes ne sont pas des «négateurs» ou des «négationnistes» ; ils s’efforcent de chercher et de trouver là où, paraît-il, il n’y avait plus rien à chercher ni à trouver.
L’histoire est, par essence, révisionniste ; l’idéologie est son ennemie.
L’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale contient un peu de vrai combiné avec beaucoup de faux.