

La méthode qui consiste, plutôt que d’opposer des raisons à des raisons, à taxer le détracteur des femmes de misogynie, a de grands avantages. La haine empêche de bien voir son objet, et prétendre d’un homme qu’il a en haine l’objet sur lequel il prononce un jugement fait peser sur lui le soupçon d’insincérité ainsi que d’incertitude dans les idées, qui fait remplacer les raisons solides par l’hyperbole et le pathos. Cette manière d’argumentation ne manque jamais son but, qui est de dispenser le défenseur de la femme d’aborder la véritable question. Elle est l’arme la plus sûre de cette écrasante majorité d’hommes qui ne veulent pas être au clair sur ce qu’est la femme.
La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d’une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires).
Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants.
La France est couverte de ruines, ruines des choses, ruines des dogmes, ruines des institutions. Elles ne sont point l’œuvre d’un cataclysme unique et fortuit. Ce livre est la chronique du long glissement, des écroulements successifs qui ont accumulé ces énormes tas de décombres.
La France est gravement malade, de lésions profondes et purulentes. Ceux qui cherchent à les dissimuler, pour quelque raison que ce soit, sont des criminels.
Je ne veux pas voir déposer la France entre quatre planches. Si elle était condamnée, ce serait alors qu28 l’on pourrait la bercer, lui parler de mirages, lui cueillir des couronnes. Je me refuse, quant à moi, à croire qu’elle soit incurable. Mais pour la traiter et pour la sauver, il faut d’abord connaître les maux dont elle souffre.
Pourquoi tous ces enfants étiquetés « THADA »? Il y en a maintenant 9 millions aux USA, et
12 millions dans le reste du monde. C’est un chiffre énorme.
Cela représente beaucoup de souffrance, et aussi évidemment un très gros enjeu financier.
Ces enfants ne sont ni méchants, ni désagréables, ni « mal élévés ».