

Entretiens avec Nicolas Gauthier.
Trop d’information tue l’information. C’est la règle des systèmes saturés : ils deviennent de plus en plus illisibles.
Ainsi de l’inflation d’« informations ». Celles-ci ne reposent plus alors que sur la vitesse et l’oubli, l’une étant la condition de l’autre. Comment faire le tri, comment démêler le vrai du faux, comment isoler le pertinent de l’insignifiant ? En un mot, comment s’informer ? C’est la gageure d’Alain de Benoist dans ces pages : voir en quoi et de quelle manière l’actualité fait sens, au-delà de son obsolescence programmée. Soutenue par une
analyse fine et solidement argumentée, ce recueil d’entretiens passe au crible les événements majeurs ou mineurs, mais toujours significatifs, de notre temps.
Au sommaire du numéro 100 :
Editorial :
« Rendre possible Ce qui est nécessaire » ( Louis Alexandre)
Héritage :
Les Orientations Nationales Bolchéviques ( Jean Galié)
Les idées-forces du National-bolchevisme ( Axel Nrnak)
Un socialisme pour le XXIème siècle :
Patrie et socialisme : L’idée nationale à réinventer ( Louis Alexandre)
Non à la gauche, oui au socialisme ( Charles Robin)
L’esprit de communauté, c’est le socialisme en pratique ( Louis Alexandre)
Pour des communautés populaires autonomes et offensive ! ( Louis Alexandre)
Terrains de lutte
Réflexion sur la vie en communauté
Parole d’une gilet jaune ( Camille Mordelynch)
La France éclatée : les cités ( Louis Alexandre)
Entretien sur la violence avec Thibault Isabel
Il y a deux manières de s’intéresser à l’actualité. La première consiste à y trouver matière à bavardages et considérations superficielles. L’homme moderne, disait Hegel, lit les journaux comme celui d’autrefois faisait sa prière du matin. Il sait, ou plutôt il se doute bien, que les journalistes sont pour la plupart des esprits pressés, qui n’ont que des connaissances de surface et sont de surcroît éminemment sensibles à ce qu’il convient de dire ou de ne pas dire. Mais finalement, c’est comme une drogue : « Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui ? » Sentiment que, si l’on n’est pas au courant, on n’est plus rien.
L’autre manière cherche à scruter l’actualité pour y rechercher des points de repère et des signes annonciateurs. Un homme politique fait une déclaration.
Editorial : Le principe d’autonomie, notre couteau suisse.
Actualité : « Le talentueux monsieur Musk » Entretien avec Faits et Documents ( Elisabbeth Heine).
Stratégie et organisation : Le cas d’école du régiment Azov ( AB)
Alternative : L’anarcho-primitivisme, une critique radicale de la civilisation ( Julie).
Honneur et fidélité : Hiro Onoda, seul dans la jungle.
Histoire : le Voyage des enfants du soleil. Entretien avec Gordon Kennedy.
Lecture (in)actuelles : Au delà du principe de plaisir de Freud (Alexandra Arcès).
Loin d’être un système « neutre », la démocratie est au contraire intrinsèquement perverse : elle ne peut servir le Bien commun que dans la mesure où ceux qui en usent ne le font que pour la subvertir, et l’annoncent ouvertement. On ne peut être de droite, de vraie droite, de droite radicale, et consentir à jouer la carte démocratique, que si l’on commence par dénoncer les vices qui sont consubstantiels à toute démocratie. On ne peut efficacement enrayer, par le mode d’action démocratique, les effets pervers de la démocratie, ou faire jouer la démocratie contre elle-même, que si l’on commence par se proposer, explicitement, de la détruire.
Degrelle a été un vrai héros de roman à la Alexandre Dumas, un personnage fascinant, digne des plus grandes épopées, avec sa part de faconde, de farce, de grandiloquence, d’autojustifications, d’aveuglement, d’échecs, mais aussi d’héroïsme, de grandeur, de tragédie.
Écrivain précoce, curieux de tout, Léon Degrelle a effectué son premier reportage au Mexique à 23 ans. Puis, ce militant catholique, ami d’Hergé, polémiste dans l’âme, s’est lancé bruyamment dans la politique en faisant de Rex, journal et maison d’édition de l’Action catholique belge, un parti qui obtiendra vingt et un députés et onze sénateurs en mai 1936. Député de Bruxelles en avril 1939, son immunité parlementaire est bafouée par une arrestation arbitraire en mai 1940.