Le premier automne de...
C'est le premier automne que passe Caramel à la ferme. Avec tous ses amis, il va de découverte en découverte.
Bertrand Du Guesclin, Connétable de France c'est-à-dire commandant en chef des armées du roi Charles V, reste l'une des figures les plus populaires de notre pays. Fils d'un chevalier breton, il servit d'abord le duc de Bretagne, Charles de Blois, contre son rival, soutenu par les Anglais, puis il passa au service du roi de France,
Charles V, qui lui donna vite toute sa confiance. En Bretagne, puis en Espagne, dans toutes les régions de France, il combattit les Anglais et réussit à les chasser presque entièrement du royaume. Bien qu'il ne fut qu'un petit seigneur breton, Charle V en fit son Connétable, le préférant aux plus grands seigneurs, qui ambitionnaient cette haute fonction. Bertrand Du Guesclin, un demi siècle auparavant, annonce déjà Jeanne d'Arc.
C'est le premier automne que passe Caramel à la ferme. Avec tous ses amis, il va de découverte en découverte.
Le cinéma subversif est une notion qui, avancée comme telle, veut tout et rien dire. Si nous nous faisons une idée relativement commune de ce qu’est le cinéma, l’accord est moins évident lorsqu’il s’agit de définir ce qui y fait subversion. Généralement indiqué dans un contexte militaire et politique, le subversif investit également le champ de l’art et plus particulièrement le champ de l’art cinématographique. L’acte subversif au cinéma est une histoire de contextes socioculturels et géopolitiques déterminés. De ce point de vue, norme et subversion de la norme diffèrent selon que nous soyons dans l’Espagne des années 1920, dans le Sénégal des années 1970 ou encore dans la France des années 2010.
Il y a deux manières de s’intéresser à l’actualité. La première consiste à y trouver matière à bavardages et considérations superficielles. L’homme moderne, disait Hegel, lit les journaux comme celui d’autrefois faisait sa prière du matin. Il sait, ou plutôt il se doute bien, que les journalistes sont pour la plupart des esprits pressés, qui n’ont que des connaissances de surface et sont de surcroît éminemment sensibles à ce qu’il convient de dire ou de ne pas dire. Mais finalement, c’est comme une drogue : « Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui ? » Sentiment que, si l’on n’est pas au courant, on n’est plus rien.
L’autre manière cherche à scruter l’actualité pour y rechercher des points de repère et des signes annonciateurs. Un homme politique fait une déclaration.
Après la bande dessinée consacrée à Louis-Ferdinand CELINE ou la mise en dessins de deux romans de Jean RASPAIL, entre autres succès, Jacques TERPANT, l’un des grands dessinateurs actuels, aime à être une passerelle entre le monde du dessin et la littérature.
L’ère chrétienne comprend dix-neuf siècles. Sur ces dix-neuf siècles, le Moyen Âge féodal et monarchique en comprend dix, plus de la moitié. Qu’a été et qu’a produit cette période de tout un millénaire ? La question est controversée parce que l’Église, instituée par Jésus-Christ pour évangéliser le monde, y a joué un grand rôle; et, par le temps de laïcisation qui court, la justice distributive n’existe guère pour elle. Les uns la bénissent, beaucoup la méconnaissent, quelques-uns même l’insultent. Qu’en faut-il penser ? A-t-elle, oui ou non, converti les barbares, adouci leurs mœurs, sauvé et fait revivre les lettres, les sciences et les arts, fondé le droit des gens, affranchi l’homme, relevé la femme ? Tout cela fut-il l’œuvre du Moyen Âge ?
En parallèle à sa magistrale Histoire de France, Jacques Bainville a écrit une Petite histoire de France pour les enfants. Il souhaitait que ceux-ci connaissent le nom des rois qui ont fait la France, comme le récit des grandes batailles où s'étaient illustrés les héros de notre pays. Au fil de la lecture, le récit des origines à nos jours surgit et les références qui constituent notre patrimoine commun, notre civilisation, notre destin apparaissent aux jeunes lecteurs. Le passé se déroule, telle une immense fresque. Les règnes s'enchaînent. Vercingétorix, Clovis, Charlemagne, Hugues Capet, Saint-Louis, François Ier, Henri IV, Louis XIV, Louis XVI, Napoléon... se succèdent jusqu'en 1920. Il fallait une suite. Nous l'avons demandée à Marc Geoffroy.