

Dans ce texte, paru en Italie en 1936, complément de Révolte contre le monde moderne, l'auteur analyse précisément la problématique hébraïque dans une perspective traditionnelle, y développant son argumentation sur trois aspects majeurs : spirituel et religieux, éthique et culturel, socio-économique et politique.
Avant d’être arrêté et incarcéré à Édimbourg, Vincent Reynouard a eu le temps de terminer et d’éditer son dernier livre : « ORADOUR, le cri des victimes » (464 pages).
Ainsi, un quart de siècle après la parution de son livre sur le drame d’Oradour-sur-Glane, Vincent Reynouard en publie une seconde édition, largement actualisée, complétée et enrichie sur cette tragédie. De sa prison, Vincent Reynouard a confié, le 14 novembre dernier : « Cet ouvrage est l’œuvre de ma vie. »
En 2014, dans une brochure parue à l’occasion soixante-dixième anniversaire du drame d’Oradour, un historien accrédité écrivit: «Des maquis installent au fil des mois plusieurs camps dans les monts de Blond, à une quinzaine de kilomètres au nord du village [Oradour-sur-Glane].»
Pour beaucoup, le sionisme se résume à la volonté d’un peuple, Juifs sémites descendant des Hébreux, de vivre sur une terre, sur leur « Terre promise », en Palestine. Et pour ceux-là la création d’Israël a concrétisé ce vœu, désir assouvi qui ne se connaît encore que dans une volonté d’extension, à travers colonies et territoires occupés.
Mais le sionisme est bien plus que cela. Il est une idéologie, la face laïque d’un projet messianique, en réalisation active d’une promesse biblique trop longtemps attendue par un peuple qui se pense élu et investi d’une mission : « restaurer l’Eden terrestre » et « réparer le monde »…
Attaché à sa communauté le juif est inassimilable. Le génie du peuple juif est d’avoir présenté le problème juif sous son seul aspect religieux. Selon le juif, il y aurait des Français de confession juive, tout comme il y a des Français de religion catholique. De nombreux goyim (étrangers au peuple juif) sont tombés dans ce piège. Monseigneur Lustiger incarne l’exemple type du juif de religion catholique. Tout d’abord les sémites ne sont pas d’origine européenne, ils sont ethniquement proches de l’arabe, pas du gaulois.
Ensuite le juif appartient d’abord au peuple d’Israël, c’est sa communauté nationale. Enfin le judaïsme entérine religieusement le plus vieux racisme que la terre ait jamais porté.